Avec une énergie saisissante, Sébastien Larochelle nous entraîne dans l’arène du Stampede parmi des chevaux libres, fougueux, fringants, magnifiques. L’artiste apprivoise les chevaux sauvages. Il les dessine et les peint d’un geste rapide, spontané, maîtrisé, en parfaite harmonie avec leur mouvement, leur force et leur élégance. Il actualise l’art rupestre de nos ancêtres. Avec un style unique et après seulement 10 ans de carrière, ce jeune artiste impose une signature reconnaissable entre toutes dans le marché de l’art actuel.

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Sébastien Larochelle est avant tout un passionné du dessin. Dès l’université, il troque le crayon de plomb, qu’il utilise depuis son enfance, contre l’acrylique liquide. Avec rapidité et précision, il dessine en laissant dégouliner la peinture : une sorte de dripping bien personnel. À cette même époque, il met de côté les portraits, les nus et les ballerines qu’il avait l’habitude de dessiner et, fervent de mythologie, cherche son motif aux sources de la civilisation et dans les plus anciennes créations artistiques de l’humanité. Il découvre la peinture rupestre, son bestiaire et plus particulièrement le cheval, figure dominante de l’art paléolithique. Depuis plus de 10 ans, Sébastien Larochelle partage avec cet animal mythique une complicité farouche et intense, qui lui permet d‘explorer et de libérer toute son énergie créatrice. Avec un remarquable savoir-faire, il met en scène des chevaux si expressifs qu’on croit les voir bouger. Par une combinaison de lignes et de coups de pinceaux, c’est l’essence même de la beauté et de la fougue du cheval que l’artiste fait naître.

À l’instar des fresques rupestres où toute forme de «paysage» est inexistante et sur lesquels sont représentés symboles rituels et signes souvent géométriques, les œuvres sur toile de Sébastien Larochelle présentent des fonds peuplés d’une iconographie très contemporaine : logos de marques de produits, petits graffitis, signes, qui invitent à une lecture plus rapprochée, dans les délicatesses de l’œuvre. Le peintre actualise ainsi cet art tout en lui conservant une dimension sacrée. Chacune de ses toiles dissimule une sorte de rituel. Par exemple, pour bâtir sa surface picturale, il commence par assembler des morceaux de toile brute en les cousant lui-même à la machine, donnant une symbolique familiale à chacune des coutures. Et, une fois la toile achevée, il appose les initiales de sa mère tant aimée et disparue il y a quelques années.

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Né à Hull en 1974, Sébastien Larochelle étudie d’abord en arts visuels et en arts et lettres au cégep de l’Abitibi Témiscamingue, puis obtient un baccalauréat en arts visuels de l’Université du Québec à Montréal. Très rapidement ses œuvres sont présentées en galerie à Montréal mais aussi dans l’Ouest canadien et acquises par de nombreux collectionneurs privés et publics au Canada, aux États-Unis et en Europe. En 2013, l’entreprise Cavalia, qui promène autour du monde des spectacles équestres époustouflants, a choisi les œuvres de Sébastien Larochelle pour faire partie de son exposition itinérante.

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Expositions collectives :

Octobre 2007, La Nocturne des Galeries, Galerie St-Dizier, Montréal.

Cavalia

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Expositions solos : 

Octobre 2022 Fckrt, Août 2013, Equus Libertas, Espace galerie B8, Québec; Août 2004, Be mute but speak loud, Resto-café Le Barbare, Montréal; Décembre 2004, Cheval-esquisse, Restaurant Le Souvenir d’Indochine, Montréal.

Couverture médiatique :
Magazin’Art, édition automne 2009, p. 104-107; Parcours, édition été 2007, article p.56-57. Parcours, printemps-été 2009, « Une fois quatre à la galerie Beauchamp », p. 50-51. Sofa déco,

Collections publiques et privées :
Intact Financial Corporation, Fidji Communications, Uni Sélect inc., Rocky Mountain Chocolates, Fonds de solidarité FTQ, Clinique vétérinaire de Papineauville inc., Clinique vétérinaire des Vallées inc., Convectair.

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Reconnaissances:

Nomination Prix Desjardins de Lanaudière catégogie art visuels 2019

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Collaborations:

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Cavalia

Hilroy Canada

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